vendredi 15 août 2014

Re-douane Diwana - Car à l’aéroport, il n’y a pas que le nom qui RAM




Re-douane Diwana, car à l’aéroport, il n’y a pas que le nom qui RAM.

Re-douane Diwana, herrag et passager clandestin de renom, vous explique pourquoi il préfère traverser à la nage plutôt que de ramer à l’aéroport. 

Parce qu’il préfèrerait traverser la barrière de corail plutôt que celle de la douane.

Parce qu’il préfèrerait se faire couler au large de la mer rouge plutôt que de se faire saigner à cause d’un excédent de bagages.

Parce qu’il préfèrerait se noyer au milieu d’un banc de requins plutôt que de s’étouffer au milieu d’une bande de tortues. 

Car ici, le système aéroportuaire est, vous l’aurez compris, d’une lenteur si mortelle que même quand il s’agira de clamser vous ne pourrez mourir qu’à petit feu. 

Peut-être serait une technique anti-terroriste d’un genre nouveau, car il y a bien là de quoi décourager n’importe quel porteur de bombes quand vous semblez vous-mêmes prêts à exploser.

Et le premier arrêt, presque littéral, de ce pré-périple qu'est l'aéroport est celui dit du comptoir des Tamponniers. 

Ceux qui ne tamponneront vicieusement que sur les autres tampons de votre passe-porcs. Ceux dont les esprits ont plus de retard que ceux de tous les vols cumulés. Ceux qui dépassent les bornes avant même d’avoir passé la frontière. 

Car le temps passe et les crampes aux tempes sont lasses d'attendre le tampon pompeux du Grand Tempereur et tant pis pour les bousculades tamponneuses qui vous crève les tympans à l'arrière, on s'en tamponne le derrière.

À la recherche du tam(pon) perdu...une oeuvre de «Prout» que vous auriez presque le temps de réécrire.

Et vous souhaiteriez vous faire pousser une nageoire dorsale plutôt que de faire la queue dans ce filet à poissons

L’aéroport, parce que vous ne valez rien.


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